CD des abbayes de
Keur Moussa & Keur Guilaye
Voici l'Agneau de Dieu
Si les moines de Keur Moussa au Sénégal sont bien connus pour leurs chants et de nombreux CD, l’existence des moniales de la même obédience reste plus « confidentielle ».
Cet enregistrement vient combler un manque. Et on ne peut qu’en être agréablement étonné.
En effet, sur le thème du prophète Jean-Baptiste, cette communauté féminine réussit à donner à ses chants une tonalité particulière, dont les ingrédients sont multiples : l’accompagnement à la kora et au balafon par les moines voisins, le rythme doucement balance, marqué par les calebasses, les voix cristallines qui se répondent, les langues locales, comme le wolof, dont les sonorités mettent en lumière des thèmes pourtant éloignés de la culture africaine..., bref, une sorte de synthèse entre deux mondes parfaitement réussie.
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Avec Toi Marie
Il est désormais superflu de présenter l’abbaye de Keur Moussa. Sa fondation date des années 1960, lorsque le Père Philippe de Ribes, envoyé par les Bénédictins de Solesmes au Sénégal, y crée une communauté de quelques moines. Mais, depuis, l’abbaye africaine, tout en gardant fidélité à ses origines, a trouvé son rythme propre, son caractère spécifique.
Comme l’abbaye-mère, dont le rayonnement tient à la qualité de son répertoire grégorien, Keur Moussa a vu son destin s’épanouir dans le chant liturgique. Mais, si les grands thèmes chrétiens sont illustrés par les textes de ses chants, leur musique, elle, s’est emparée de toute la richesse mélodique des airs et rythmes traditionnels. Et l’oreille est captivée de suite par la tonalité des koras, tam-tams et autres balafons.
Quant à la langue utilisée, elle peut être aussi bien le wolof ou le sérère, parlés dans certaines régions du Sénégal, que le français ou le créole portugais qui s’explique sans doute par la proximité du Cap Vert.
Bref, ce CD nous rapproche d’un Dieu universel, qui ne connaît ni barrières linguistiques, ni frontières culturelles.
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Méditation - Joyeuse attente de Noël...
Qu’il est bon de goûter la sortie de ce CD. Nous attendions un nouvel opus depuis quelques années et les moines de Keur Moussa nous ravissent, une fois de plus, par cet enregistrement illuminé de simplicité, dans le mystère de la venue du Christ, pour l’Avent.
C’est aussi la rencontre de deux cultures, sénégalaise et polonaise, cette fois. Un dialogue nous invitant à méditer sur cet « enchevêtrement d’improvisations ».
« Toucher les cœurs », c’est l’ambition de ce CD : Qu’ils puissent enfin s’ouvrir à celui qui ne cesse de venir à nous…
Nord-Sud ou l'Oasis des cultures
Les moines de l’abbaye de Keur Moussa au Sénégal nous ont habitués à la synthèse, a priori improbable mais réussie, du chant grégorien et des mélodies africaines.
Cet enregistrement nous retrace l’historique de ce « mariage ». Tonalités grégoriennes et paroles wolof, une des langues régionales ; texte français sur rythmes africains ; découverte des instruments locaux, comme la kora, la harpe-luth locale, ou le balafon, xylophone d’Afrique occidentale.
Cette alchimie est séduisante et « fait sentir à l’oreille la moins avertie la ressemblance évidente » entre des musiques que l’on pensait si éloignées.
Comme un cerf altéré
Keur Moussa ? Un village du Sénégal à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Dakar. La célébrité de ce village est due en premier à l’existence sur son territoire d’une abbaye bénédictine, connue désormais bien au-delà de l’Afrique.
La raison en est la volonté des moines d’utiliser des instruments de musique traditionnels, la Kora entre autres, pour accompagner leurs prières. Mais, dans ce CD, ils vont plus loin, jusqu’à interpréter à leur manière des pièces de Jean-Sébastien Bach.
Il n’est que d’écouter le fameux choral “Jésus que ma joie demeure”, réécrit pour la kora, pour être convaincu de la possibilité de symbiose entre deux cultures. Un exemple réussi, pour un continent où, pourtant, des courants divers s’affrontent.
L'Heure vient
Les chrétiens répondent avec ferveur à l’invitation qui leur est faite de célébrer ce que l’on pourrait appeler la Grande Semaine : les acclamations à l’adresse de Jésus à son entrée à Jérusalem, son arrestation, sa montée au Calvaire et sa mort.
Et puis, dans la lumière du matin de Pâques, cette nouvelle merveilleuse : "Jésus est ressuscité !" De la Galilée d’alors, cette nouvelle s’est répandue à travers les siècles et les cultures. Les moines de Keur Moussa se sont approprié cette joie ; et, qui plus est, ils savent la traduire avec leurs instruments et leurs rythmes, montrant s’il en était besoin l’universalité du message d’espérance.
Psaumes et Rythmes pour tous les temps (Jeudi à Samedi)
La première partie du répertoire était consacrée aux premiers jours de la semaine. Ici, ce sont les psaumes pour les derniers jours de la semaine. On pourrait penser à priori à une grande ressemblance. Oui, sans doute, par la thématique abordée.
Mais, par ailleurs, c’est encore un autre enchantement, tant les nuances varient dans les rythmes, les mélodies ou l’usage de la kora, de la tabula ou du tam-tam. Une suite de louanges et de prières d’où émerge parfois une perle rare. Il en est ainsi du cantique à la Vierge Marie : qu’il est entraînant ce Magnificat en français, à la mélodie revisitée par le patrimoine musical africain !
Un petit miracle de synthèse culturelle dans l’Église.
Psaumes et Rythmes pour tous les temps (Lundi à Mercredi)
Étonnante et belle alchimie que cet ensemble de textes et de rythmes. Textes qui viennent du plus profond de la culture biblique, chantés à l’origine par David ou d’autres croyants d’Israël, pour louer Dieu ; ou pour le supplier instamment dans la douleur de se croire abandonné, avant de retrouver confiance.
Au service de ces textes ancestraux, une musique qui plonge dans le patrimoine africain, tant par les instruments que par les mélodies. Tout cela pour exprimer une foi qui transcende époques et frontières.
Psaumes et Rythmes du Dimanche
Oser associer aux répertoires grégoriens les rythmes africains soutenus par la kora et le tam-tam ! C’est depuis plus de deux décennies que les moines de Keur Moussa au Sénégal ont fait ce pari.
Un vrai travail « d’inculturation de la musique grégorienne » dans la liturgie africaine, comme le disait Jean-Paul II. Travail et résultats reconnus - et consacrés - par différents prix internationaux.
Parler de charme au sujet d’une œuvre religieuse peut paraître décalé. Et, pourtant, à l’écoute de ce CD, c’est bien le sentiment qui s’installe chez l’auditeur. Mystère de la synthèse des cultures…
A l'Aube du jour
Oui, les moines de Keur Moussa au Sénégal, ont fait vœu de célibat. Alors, si nous disons mariage c’est celui d’instruments traditionnels accompagnant le parler wolof : C’est la principale langue populaire du Sénégal mais également de la Gambie et de la Mauritanie. Elle est d’ailleurs en expansion.
Le talent des moines se manifeste particulièrement dans la messe chantée dans cette langue. Le mariage entre celle-ci, les timbres de voix africaines et les instruments comme le balafon est d’une grande harmonie. Quelques exemples : l’acclamation du n° 12 ou le Notre Père de la plage 16.
Mais tout l’ensemble mérite une écoute attentive, même hors d’une quelconque référence liturgique, pour la beauté des sons. Rien d’étonnant à une telle richesse : l’Afrique n’a-t-elle pas déjà inspiré grandement les musiques d’Amérique du nord ou du sud… et bien d’autres ?
Semaine Sainte et Pâques
Cet enregistrement est en particulier consacré à la kora. C'est une harpe-luth utilisée du Sénégal jusqu’en Sierra Leone. La légende nous raconte que cet instrument était la propriété personnelle d’une femme-génie, vivant dans des grottes de Gambie. Un chef de guerre qui la rencontra lui laissa la vie sauve mais s’empara de sa kora qui pénétra au Mali et poursuivit son voyage dans les pays voisins.
Les quelques chants gravés sur ce CD, ont été choisis surtout pour montrer les capacités d’accompagnement de cet instrument magnifique. La kora y dialogue aussi avec d’autres instruments : flûte à bec, hautbois et surtout la flûte peulh (traversière locale).
Aux sources jaillissantes
La kora, instrument courant dans les pays de l’Afrique de l’ouest, peut être assimilée à une harpe-luth. Elle accompagne souvent la mélopée d’un chanteur ou une formation chorale.
Elle s’intègre avec bonheur à des ensembles instrumentaux issus d’autres cultures : c’est le cas de la flûte, du balafon, de la flûte peuhl ou d’une percussion de calebasses. Autant dire que pour un occidental, on a le sentiment du déjà connu et, à la fois, de l’exotisme. Dans une parfaite harmonie.
Cet enregistrement, réalisé par les moines de Keur-Moussa, en est une belle illustration, démontrant, s’il en était encore besoin, que la musique n’a pas de frontières.
Offices du Dimanche
Sur la photo de la jaquette, si on se fixe sur le premier plan, on ne voit que percussions et balafon ; on pourrait se croire à une fête dans quelque village de la brousse africaine. Mais, si on lève les yeux, on aperçoit quatre moines jouant de ces instruments. C’est qu’il s’agit non pas d’une fête populaire mais bel et bien des offices du dimanche à l’abbaye de Keur Moussa, au Sénégal
Les thèmes et les voix d’une part, les instruments d’autre part, sont en parfaite correspondance : tel ce répons, comme un Credo, accompagné par le tabala, percussion aux notes sourdes et profondes ; ou bien ce Te Deum joyeux, animé, dont les paroles s’égrènent tout en louanges au rythme festif du tam-tam.
Lumière radieuse
Noël, sous tous les cieux, depuis la Laponie jusqu’aux tropiques, depuis les Andes jusqu’aux îles du Pacifique… L’Afrique n’est pas à l’écart de cette grande fête.
Le wolof, le balafon, le tam-tam, la kora accompagnent des mélodies souvent entendues dans des nuits de prière des villages du Sénégal, dans des croyances diverses, avec des rythmes variés.
Une manière de dire l’universalité de la fête de la Nativité en rappelant aussi ses origines : les bergers venant adorer l’Enfant. C’est aussi une belle invitation à l’authenticité, à la fraîcheur des premiers matins du monde.
Quand renaît le matin
La kora est un instrument africain désormais bien connu des mélomanes occidentaux. Elle reste cependant mystérieuse par ses sonorités et pourtant, sur le sol sénégalais, elle est comme une reine.
Une reine qui accompagne les chants rituels ou populaires et que la communauté monastique de Keur-Moussa a adoptée pour ses propres célébrations.
On ne peut qu’être subjugué par la suite ‘Enfants de la lumière’, véritable synthèse d’harmonies qui empruntent à plusieurs continents. Plus étonnant encore quand on sait la part dans les mélodies d’apports d’outre atlantique ou russes, ou le duo avec flûte traversière, le tout orchestré par une française très au fait de la musique africaine ! Un véritable métissage culturel qui vous laissera non seulement étonné mais séduit.