Clarisses de Cormontreuil
A l’appel de l’Archevêque de Reims, Guillaume de Joinville, Claire envoie deux sœurs fonder la première communauté en 1220. La première abbesse de Reims fut sainte Claire elle-même.
En 1789, la communauté comprend 50 sœurs. Toutes sont dispersées. Le monastère est partiellement détruit. C’est en 1933 qu’un groupe de sœurs revient, envoyé par les clarisses de Nantes et s’implante à Tinqueux.
Autour des années 1970, suite au concile Vatican II, la famille franciscaine approfondit les traits spécifiques de sa spiritualité et sent l’appel à le traduire à travers certaines réalisations modestes mais très significatives d’une recherche de simplicité, de convivialité et de proximité avec les plus démunis. Au monastère des clarisses, l’axe de départ est tourné vers l’Afrique (Zaïre, 1970 ; Abidjan, 1975) où les fondations manifestent une manière de "vivre clarisse" très simple avec le désir d’occuper un habitat proche des constructions locales. Dans un second temps, en 1985, la communauté répond à un appel du Père Labille, évêque de Soissons, et va s’implanter en monde rural à Vermand près de Saint-Quentin (Aisne), puis à Roôcourt-la-Côte (Haute-Marne) de 1994 à Octobre 2008.
Pendant ce temps la communauté de Tinqueux poursuit sa réflexion et entreprend de construire un nouveau monastère petit, simple accessible : "Pour que notre habitat témoigne de la proximité de Dieu et reflète la simplicité que nous voulons vivre".
Le 5 novembre 2000, c’est l’arrivée à Cormontreuil. Le 23 septembre 2001 : la bénédiction solennelle de la chapelle ... et aujourd’hui, l’aventure se poursuit ...